«Microcosmes», par Pauline Soulenq, Charlotte Batifoulier, Matthieu Faria & Elisabeth Sala, est un projet collectif qui mise sur l’utilisation de nouveaux outils, références et définitions pour fabriquer la ville, le paysage et l’architecture à partir de l’imaginaire.
Ce projet est l’œuvre d’une année de travail parachevée par plusieurs distinctions dont les félicitations du jury lors de notre soutenance ainsi que l’obtention du « prix jeune architecte » pour le meilleur PFE de France décerné par l'Académie d'Architecture.
MICROCOSMES
Le récit est ici un outil du projet, celui-ci développe une approche poétique et artistique permettant de révéler les microcosmes, incarnation du Sublime. A partir d’un arpentage sensible du territoire de Liège, ce projet invite à un décryptage de divers microcosmes «petits mondes autonomes extraordinaires, côtoyant l’ordinaire». Des sites caractérisés appuient cette démonstration : «Oasis» (bassin industriel), «Mille Plateaux» (carrière de pierre), «Objectif lune» (forts militaires). Repérés comme des ailleurs ayant un potentiel urbain, architectural et émotionnel, ils sont le creuset de 4 projets : l’hôpital de jour, le centre funéraire, le casino, les archives.

Notre ambition est de pérenniser cette aventure que nous avons initiée à quatre. Dans cette perspective, chacun d’entre nous réalise son parcours dans divers domaines tels que le patrimoine, l’urbanisme, le paysage et l’architecture. Charlotte, Elisabeth et Matthieu exercent actuellement dans une agence d’architecture et d’urbanisme tandis que Pauline s’initie à l’enseignement en parallèle de ses études à Paris. Bien que pleinement investis dans nos projets professionnels, nous continuons de travailler collectivement (concours, conférences, expositions) afin d’expérimenter et concevoir ensemble.
L’utilisation d’outils novateurs, l’attention particulière portée au dessin ainsi que l’ensemble des apports théoriques jalonnant notre projet, sont autant d’intérêts communs que nous souhaitons valoriser. Nous sommes profondément convaincus que notre discipline ne peut être pensée dans un cadre isolé rejetant toute forme de perméabilité. Ce constat nous amène à considérer aussi bien des réalités physiques rationnelles que des intuitions sensibles. Ainsi, les données transversales peuvent « faire architecture » au sens qu’elles constituent un socle de réflexion pertinent pour envisager le projet différemment.

Dans un premier temps, l’obtention d’une telle somme représentera pour nous l’occasion de participer à divers concours en parallèle de nos activités respectives et ainsi cultiver notre approche à la fois scientifique et artistique.
Parallèlement, nous avons pour projet d’ouvrir, dans moins d’un an, notre propre agence. Au-delà de nous réunir au sein d’une même structure, ce défi représente avant tout la concrétisation d’une collaboration professionnelle qui débuta en milieu universitaire. Il s’agira donc pour nous de donner à notre approche conceptuelle une résonance à la hauteur de toutes nos espérances.
Néanmoins, nous sommes conscients qu’un tel projet représente un coût financier important. En cela, cette bourse constituera un véritable tremplin pour nous permettre de réaliser notre rêve.
